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Message par axium Mar 2 Mai - 13:54

Après toutes ces années d'errances à la recherche d'une exception au coin de laquelle je n'aurais rien regretté d'autre que cet instant qui me faisait dire des bêtises navré d'avoir échoué dans cette entreprise qui me laissait des yeux grands ouvert à peine effarés par la distance parcouru du doublon en trop dans mes poches vides de cette liberté écrasé par l'existence ne faisant que déclamer tout le contraire. Effrontément. Au nez et à la barbe du silence saturé d'épouvante par la majesté du ridicule qui régnait en maître dans le giron de la vie se mourant du charme ce bourreau indescriptible qui avait toujours le chic de vous rendre l'existence impossible quand ce n'était pas douloureux. J'étais au bout du rouleau. Contrairement à ce qu'était censé vouloir faire entendre cette expression par là je ne me trouvais pas dans une impasse. Et s'il est vrai que j'avais joué toutes mes cartes cela ne comptait pas. J'avais l'éternité pour moi. Les tracasseries. Les déboires. Les ennuis à répétitions. Le sort ligué contre moi. Rien. J'étais partis perdant de suite. Ou pour mieux dire l'ambition allez savoir pourquoi ne m'avait jamais traversée l'esprit. Pour moi avoir une idée pareil c'était tout simplement saugrenu. Aussi j'avais traversé le temps sans calcul mon système nerveux d'enregistrer par le corps les contraintes stimulant l'affecte en question absent de ma mémoire parce que branché sur l'activité physique dégagée d'une quelconque analyse comme si cela ne suffirait jamais pour provoquer en moi une réaction désordonnée trop éloignée de mon esprit parfaitement conscient de l'inexactitude du baratin qu'on s'acharnait à vouloir me faire avaler au lieu que c'était toujours ça de moins à faire de mon côté. Ce qui n'avait pas été fait n'était plus à faire puisque pendant ce temps là on c'était chargé de le prendre à ma place. J'avais traversé la société sans me retourner. Des mercis. Des en revoir. Comment tu fais? Je vous vous trouve très beau. Et encore des j'aurais tant voulu je t'aime. Bref. Pratique et tout à la fois pauvre d'imagination. Sans m'en rendre compte j'étais passé à travers les mailles du filet. Rien n'avait changé pourtant. Tout était à sa sa place. En vérité j'avais fait le tour de mes impressions. Comme j'avais de la bouteille user des propriétés de la lumière contre moi à des fins détournées ne marchait pas même si je le répète rien n'avait changé. Le vent et ses courants contraires je les conjuguais à la totalité de mon environnement qui pour moi cela ne faisait aucun doute était hostile. L'édition de mots en pagaille à la suite de chiffres qui déclenchaient systématiquement une révolution sur le corps exposé à la réalité de ce cauchemars lexical programmé de fait pour entraîner une catastrophe dans l'entre deux de la trajectoire de l'individu. Trompé par la simulation de cette équivalence retenant la décomposition du squelette. Fragilisé par ce genre d'alerte inaudible en profondeur. Pour le cerveau. Prisonnier de cet écartèlement entre le signifié et le signifiant qui disloquaient littéralement la construction mentale de l'individu. A sa base. Décousu par ce tissu de mensonges qui jetait son dévolu sur n'importe qui. N'importe quoi. De la façon la plus arbitraire et la plus abjecte qui soit. La physiqualité tout à coup renvoyée à la prostitution d'une cause intellectuelle qui vous repêchait sur le fil invisible de l'énergie pour se nourrir de cette même énergie non canalisée qui emplissait votre être comme d'une calorie en plus pour augmenter sa résistance au mal. Sinon la conjuguer en vitamines. Mon indifférence face à cette forme extrême de violence qu'il fallait comprendre comme le summum du raffinement en matière de sadisme dans l'espace et dans le temps ou si vous préférez ma résignation depuis le début face à cette force sournoise qu'on aurait pu tout aussi bien appeler la peste me faisait dépasser la souffrance endurée par cette vilaine manoeuvre qui consistait à capter ce type de courant à l' insu de ces victimes croyez le bien tourmentés par cette façon d'utiliser l'énergie contre eux.  Comme acquitté de cette damnation éternelle que j'avais eu le bon sens d'accepter d'emblée sans me révolter autrement que pour défendre mon corps au lieu de je ne sais quelle idée ou l'ambition de me faire une place dans la société n'est-ce pas - ma vie - ce calvaire - un chaos - retombait sur ses pattes. Et voilà qu'à présent je rebondissais sur ce matelas de foutre et de haine en attendant de retrouver mon âme le soleil victime lui aussi de ce vent mauvais qui nous avait traîné là tous les deux mais pas pour longtemps.

axium

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